Hallux rigidus

Hallux rigidus ou l’arthrose du gros orteil

L’hallux rigidus est l’arthrose du gros orteil qui se caractérise par l’apparition d’une bosse sur le dessus de cette articulation et par des douleurs à la base du gros orteil qui sont associées à une raideur. Cette arthrose correspond à une usure du cartilage entre le métatarsien et la phalange à la base du gros orteil.
Cette usure progressive entraîne le frottement « os sur os » des surfaces articulaires, sans revêtement de « glissement », produisant ainsi des excroissances osseuses périphériques (bosse dorsale, « ostéophytes » ou « becs de perroquets »)) déformant les articulations.
L’évolution se fait par poussées douloureuses Il n’y a pas de cause réelle qui puisse expliquer l’apparition de l’hallux rigidus qui est souvent lié à une usure primitive.

 

Comment reconnaître un hallux rigidus ?

Le premier symptôme est la raideur de l’articulation qui fait ressentir une gêne lors d’activités intenses comme la course à pied. Elle se manifeste essentiellement en flexion dorsale ce qui a pour effet de limiter l’amplitude du pas et empêche le port de talons.
À cela, des douleurs sont associées par contact osseux. Elles se manifestent d’abord au bout d’un certain temps de marche puis elles sont liées au frottement de la bosse dorsale avec la chaussure et deviennent permanentes lorsque le patient marche.

La raideur et la douleur s’aggravent au fur et à mesure ; se manifestant à la marche, lors du déroulé du pas et en flexion du gros orteil.Au fil du temps, pour soulager les douleurs, le patient a tendance à marcher sur le bord externe du pied, évitant ainsi d’appuyer sur le gros orteil. Mais, cela entraîne des déformations notamment l’apparition d’un durillon sous le 5ème métatarsien ou fait apparaître des tensions sur la partie latérale trop sollicitée.

Quel est le traitement adapté ?

En cas d’hallux rigidus, le chirurgien orthopédique commence par faire réaliser au patient une radiographie des deux pieds et des chevilles de face et de profil. Cela lui permet de constater l’avancée de la maladie ainsi que les malformations et déformations apparues.

Ensuite, il faut savoir qu’un traitement médical ne vise qu’à réduire la douleur, il n’entraîne pas une réelle guérison. Pour que le patient ait moins mal, la prise d’antalgiques est possible En début d’évolution, la mobilité articulaire peut être entretenue, par de la rééducation.
Dans certains cas, des injections intra-articulaires sont possibles (corticoïdes et/ou viscosupplémentation). ainsi qu’une modification du chaussage. Quand ces mobilités sont plus limitées et trop douloureuses, il est au contraire recherché une « rigidification » articulaire avec des talons moins hauts et une semelle plus rigide, les appuis sur l’avant-pied sont moindres. Et, en cas de surpoids, perdre quelques kilos pourra aider à diminuer les douleurs de façon significative.

Toutefois, ce sont des remèdes temporaires car le traitement chirurgical est le seul à pouvoir apporter une solution durable et stopper l’évolution de cette pathologie. La nature de celui-ci dépend des déformations observées.

Ainsi, le chirurgien orthopédique peut être amené à réaliser :

Une cheilectomie : Elle consiste à enlever la bosse située sur le dessus du gros orteil. L’articulation est ainsi libérée et retrouve toute sa mobilité. Des séances de rééducation sont nécessaires suite à l’opération pour que l’articulation reste mobile.
L’ostéotomie métatarsienne : Chez certaines personnes, le gros orteil est plus long que ceux latéraux. Cette malformation a pour effet de comprimer l’articulation et de favoriser l’apparition de l’arthrose. Lorsque le cartilage n’est pas trop usé L’opération consiste alors en une fracture osseuse du premier métatarsien et de la première phalange avec effet de raccourcissement pour décomprimer l’articulation
Une arthrodèse métatarso-phalangienne : L’objectif est de bloquer tous les mouvements à la racine du gros orteil lorsqu’il n’y a plus de cartilage et que le gros orteil ne bouge pratiquement plus. Pour cela, le cartilage est retiré et le premier métatarsien est fusionné avec la première phalange. Cette opération impose la mise en place de plaques, de vis ou d’agrafes qui resteront dans le corps. Ce blocage de l’articulation est la solution retenue pour les cas où l’hallux rigidus est le plus grave avec une grande raideur et des douleurs insupportables qui se manifestent au moindre mouvement.

 

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